Service gratuit simple et accessible à tous
Association loi 1901 - W171009862 - 7, Avenue d'Angoulins - 17340 Châtelaillon-Plage - Mail : President@Tudaf.fr
L'association TUDAF souhaite s'inscrire en tant qu'acteur, afin de participer aux prises de décisions concernant l'estran. En tant que représentants de riverains et de passionnés de cette zone, les membres de l'association portent la voix des principaux intéressés aux projets qui pourraient être initiés dans cette zone. Elle a naturellement vocation à être force de proposition, afin de construire un projet démocratique et représentatif de la position des riverains dans un esprit de participation à la préservation de l'environnement pour les générations futures. La préservation de l'environnement ne doit pas être réalisée en créant des zones interdites d'accès aux humains, mais bien en sensibilisant le public à la préservation de cet environnement si particulier, par exemple en valorisant les bonnes pratiques et en développant des actions de sensibilisation des plus jeunes et du grand public à la préservation du littoral.
Nous souhaitons bien sûr permettre la cohabitation harmonieuse des hommes et des animaux dans cet espace naturel préservé et déjà protégé par son inscription en zone "Natura 2000" pour la partie terrestre et en zone "Parc Marin" pour la partie maritime !
Nous souhaitons que la prolifération des espèces invasives (faune mais aussi flore) soit prise en compte. Cette zone est une zone naturelle où beaucoup d'espèces d'animaux peuvent être observées. On y voit régulièrement du gibier, ce qui indique une bonne gestion des zones chassées car le gibier n'y est pas "exterminé" comme certains le reprochent mais bien géré et simplement régulé.
Dans une optique de préservation de l'environnement, il est effectivement essentiel de reconnaître la spécificité de cette zone. Les promeneurs y croisent un certain nombre d'espèces naturelles autochtones : oiseaux, animaux, plantes, champignons, etc,. On y apprécie le contact avec la nature sur des chemins de randonnées, sur les pontons des carrelets, sur les plages qui ont conservé un aspect "sauvage" et dans les champs. Cet équilibre est le fruit d'une gestion raisonnée de l'environnement engagée depuis toujours par les communes, les habitants, les associations de riverains notamment l'Acca. Le maintien d'une régulation des populations d'animaux sauvages permet de garantir cet équilibre fragile entre zone naturelle préservée, cultures agricoles et zones urbaines (ou habitations).
Les sangliers notamment, quand leur population est trop importante et prolifère trop vite, représentent des nuisances pour les cultures et les habitations, comme la prolifération du ragondin, qui n'est pas une espèce autochtone. Ces rongeurs, en plus d'être porteurs de maladies qui menacent les autres espèces y compris les animaux domestiques, représentent un réel risque d'érosion pour le paysage de l'estran et des marais alentours. Les actions de régulation représentent donc un enjeu de préservation de l'environnement et de santé publique.
La population locale est totalement capable de prendre en charge cette zone littorale préservée, afin d'en garantir la conservation. Il n'est pas nécessaire d'avoir recours à des subventions publiques pour y parvenir, à plus forte raison si les projets portés par ces subventions sont réalisés à l'encontre de l'avis de la majorité de la population. Les riverains doivent avoir leur mot à dire sur les projets d'aménagements envisagés sur la zone. Ils ont le droit d'en conserver l'accès et la jouissance comme le prévoit notamment la loi "Littoral."
- le libre accès de tous sur l'estran ;
- l'autorisation permanente des animaux domestiques sur la zone, y compris sur les plages : chiens, chevaux sous la responsabilité de leurs maîtres comme le prévoit le droit commun ;
- l'accès libre aux cyclistes, le maintien et le développement de pistes cyclables dans la zone ;
- l'accès, pour les propriétaires notamment, aux pontons en véhicule et avec du matériel pour l'aménagement et l'entretien de leurs installations ;
- le maintien de l'autorisation de pratiquer la cueillette des champignons et autres espèces qui ne sont pas menacées ;
- l'autorisation de la pêche à pied, déjà réglementée pour éviter les abus ;
- l'autorisation de la pêche de loisir et de la pêche professionnelle sans justifier d'aucune antériorité de pêche sur la zone ;
- la garantie de passages d'accès aux plages de la Sauzaie et du Marouillet, notamment dans l'hypothèse de la construction de la digue prévue ;
- l'autorisation des activités nautiques et de baignade ;
- l'autorisation de survol : drones, kite surf, etc., ;
- la sensibilisation des populations à la protection du littoral, de la flore, de la faune et des espèces migratrices ;
- le maintien de l'autorisation de chasse dans la zone pour réguler les espèces invasives ;
- un moratoire sur les préemptions du Conservatoire du Littoral sur l'estran et dans le marais environnant des communes d'Yves, Fouras, Saint-Laurent de la Prée et Châtelaillon ;
- la mise en place d'actions pédagogiques en concertation avec la population auprès des plus jeunes pour préserver cet environnement ;
- l'information et la consultation de la population pour toute décision relative à l'accès et la gestion de l'estran et du littoral en général.